Nouer un partenariat fort entre accompagnant et accompagné

Respect mutuel
Les paroles sont à double tranchant. Ici nous utiliserons uniquement celles pour éclairer : des faits et aucun jugements ; des idées constructives, aucune critique et aucune médisance pour soi et les autres.

Se recentrer sur nos ressentis et émotions
Nous ne ferons aucun commentaire sur l’autre car c’est une interprétation. Seul je ressens ce qui se passe en moi sans déformation et je peux ainsi l’exprimer ou le montrer correctement.

Aucune supposition sur soi ou sur son interlocuteur
L’accompagné recherchera au plus profond de sa réalité pour comprendre et éviter tout malentendu. L’accompagnateur agira de même à son égard.

Nous restons vigilants à écouter et comprendre
Nous nous écoutons avec discernement pour trouver les meilleures solutions possibles. Et donc nous remettons bien volontiers en cause certaines de nos croyances.

Nous avançons toujours de notre mieux
Chacun évolue à son rythme, tout en y mettant toute son énergie disponible. Le but commun est de ne plus avoir besoin d’accompagnement au plus vite. « Je vous accompagnerai tout du long avec force et bienveillance … si vous faites tout pour me rendre inutile aussi vite que possible »

Thierry Le Bourgeois

Les devoirs de l’accompagnant

→ Confidentialité absolue (anonymat, contenu des séances)

→ Respect, intégrité et ne tirer aucun avantage de la relation créée.

→ Réponse à la demande précise et seulement à celle ci.

→ Orientation vers un autre professionnel si un autre type d’accompagnement semble plus approprié.

→ Dès la moindre nécessité appel aux instances médicales.

→ Mise à jour régulière de ma formation pour améliorer les pratiques
Les devoirs et les droits de l’accompagné (vos droits en détail au verso)

→ La progression sera efficace par mon implication à suivre les séances et par la réalisation des exercices préconisés selon un planning convenu ensemble.

Signatures : L’accompagnant L’accompagné

Droit à un service de qualité : ce droit englobe différents aspects, entre autres:
Compétence professionnelle: Votre thérapeute développe et tient à jour ses connaissances dans le domaine dans lequel il/elle exerce ses activités professionnelles. Code professionnel: votre thérapeute possède en outre une connaissance approfondie de ses devoirs décrits dans son code de déontologie professionnel. Obligation de moyens: votre thérapeute utilise les meilleures méthodes possibles compte tenu des développements scientifiques les plus récents, méthodes qu’il/elle choisit en toute indépendance. Les thérapeutes ont une obligation de moyens et non de résultat. Ceci veut dire qu’ils s’engagent à employer tous les moyens possibles afin de mener à bien leur tâche, mais qu’ils ne peuvent pas en garantir le résultat. Continuité des services: lorsque votre thérapeute ne se sent pas suffisamment compétent(e) pour aborder un problème spécifique, il/elle vous dirige vers un collègue qui possède cette compétence. Lorsque, pour quelque raison que ce soit, votre thérapeute interrompt ses services, il/elle veille à ce que vous puissiez poursuivre l’activité entreprise avec quelqu’un d’autre.

Droit au consentement libre et éclairé :

Éclairé: avant que la prestation de service ne commence, votre thérapeute vous fournit, dans un langage clair, des informations sur les caractéristiques des services qu’il/elle va assurer. Il/elle vous informe notamment quant à la durée, au prix, aux objectifs poursuivis par son intervention ainsi qu’à la méthode de travail utilisée. Remarque : les thérapeutes qui assurent le suivi d’un mineur d’âge, sont généralement également tenus d’en informer les parents.
Libre: votre thérapeute ne peut commencer à intervenir qu’après que vous lui ayez donné votre consentement (oralement). Ce consentement doit être entièrement libre et révocable. Il peut exister des exceptions à ce qui précède, en l’occurrence : Des services imposés par des tiers autorisés, tels que médecins du travail, juges, … Des services initiés par les parents d’un mineur d’âge qui ne possède pas assez de capacité de décision versus les services fournis à des mineurs d’âge disposant de la capacité de décision. Il s’agit de mineurs qui possèdent la maturité suffisante pour décider eux-mêmes de l’intérêt d’entamer ou non un suivi psychologique.

Droit à l’information:
vous êtes toujours en droit de demander à votre thérapeute des informations sur les résultats ou l’évolution de son intervention. Votre thérapeute est tenu de délivrer ces informations de manière intelligible et qui puissent vous aider. Il/elle ne peut cependant pas cacher des hypothèses alternatives.

Droit à la confidentialité :
votre thérapeute ne peut communiquer aucune information vous concernant à des tiers. Tant votre démarche de le consulter, que le contenu évoqué avec votre thérapeute restent confidentiels. Il existe toutefois deux exceptions à ce devoir de confidentialité : Secret professionnel partagé : moyennant l’autorisation préalable du client ou patient, il est possible qu’il y ait échange d’informations entre des personnes qui sont toutes liées par le secret professionnel et qui sont toutes concernées par les soins apportés au client ou patient. Ces personnes peuvent être des médecins traitants, des médecins de compagnies d’assurance, des psychiatres ou d’autres thérapeutes. Un(e) thérapeute limite toutefois l’échange de telles informations à ce qui se révèle indispensable pour assurer au client un service de qualité. Enquête imposée par un juge : une déposition effectuée sous serment devant un juge constitue une exception légale au secret professionnel. Dans ce cas, le/la thérapeute est en droit de dévoiler certaines informations.

Droit à un service objectif et neutre :
l’intervention de votre thérapeute doit s’effectuer en toute objectivité et sans préjugé. Voici quelques exemples spécifiques : Votre thérapeute ne peut émettre des jugements sur des personnes ou situations qu’il/elle n’a pas pu examiner ou étudier lui-même, comme par exemple sur le parent d’un client mineur qu’il n’a jamais rencontré. Votre thérapeute doit se montrer vigilant lorsqu’il/elle fournit des services à des clients qui peuvent avoir des intérêts différents des vôtres et qui pourraient influencer sa capacité de jugement objectif. Il lui est ainsi vivement déconseillé de prendre en traitement une personne qui est un parent ou une relation intime d’un de ses clients.